d'après Gustave Burdet
MERMET viendrait de "MERME", ancien superlatif de " petit " (lat. Minimus) en ancien français : très petit. Qu'on songe à : marmaille, marmot, marmouset.
Au XVIe siècle un protestant suisse serait venu s'installer à La Pesse, au Berbouillet plus précisément.
Paul Duraffourg conteste l'hypothèse de Gustave Burdet en avançant quen 1391 on trouvait un certain PERNET MERMET à Picta Cumba.
Ce MERMET du Berbouillet était maréchal-ferrant de son état, il aurait établi une forge à l'endroit de son implantation.
Ce MERMET, devenu MERMET-MARECHAL, avait 9 filles qui se marièrent dans les environs, entre Lélex et Sous-Le-Rosay, avec des nommés : Louis (Sur la Roche), Désiré, Jacques (de la Semine), d'où les patronymes composés :
- MERMET-AU-LOUIS
- MERMET-AU-DESIRE...
Il est un fait qu'on trouvait des MERMET en Suisse (cf. l'abbé MERMET, le célèbre sourcier) et en Savoie
Nota : MERMET était le nom de baptême du cardinal de BROGNY, mort en 1426.
Aujourdhui la plupart des MERMET ont un nom d'appui qui permet de les distinguer :
- MERMET-BIJON (peut-être de Benjoin)
- MERMET-GRANDFILLE (aux grandes filles)
- MERMET-GRANDJEAN
- MERMET-GRANDPIERRE
- MERMET-GUYENNET
- MERMET-JEUNESSE
- MERMET-MARECHAL
- MERMET-MAURE
- MERMET ET-LIAUDOZ (de Liade, Liaude : Claude)
- MERMET-MOCHON (de motson : petite mouche)
- MERMET-MEILLON
- MERMET-BURNET (de brunet, brun ou originaire de la Burne).
Il exista d'autres MERMET dont on retrouve les traces dans les vieilles matrices cadastrales et les archives :
- MERMET-CACHON
- MERMET-AU-DESIRE
- MERMET-AU-JACQUES
- MERMET-GRANDMOTTET.
Dans la liste de la première délibération du 1er janvier 1780, à laquelle nous avons fait allusion plus haut, on trouve déjà tous ces MERMET, plus un MERMET-BRAYON.
On peut faire observer qu'en 1994, les MERMET se trouvent en nette régression sur la commune de La Pesse, soit parce que certains se sont expatriés, soit parce que s'est éteinte telle ou telle famille.
On trouve en 1633 un MERMET-PRALET
A propos de la famille MERMET-GUYENNET :
GUYENNET est dérivé de GUY, nom de baptême (german. WID : forêt), comme d'autres patronymes :
- GUYON
- GUYONNET
- GUYARD
- GUITTON.
FAMILLE MERMET-MORE :
Gaspard-Julien né aux Bouchoux le 12 février 1840 était célibataire et meunier de son état. Il aurait quitté le moulin de Douveraine (selon Femand MERMET, secrétaire de mairie) vers 1900. Il était boiteux, à la suite dune chute qu'il avait faite d'un toit. Il se servait d'un manche de faux comme béquille. Il vivait retiré dans la baraque des Maisonnettes, petite construction située au levant de la fromagerie, en bas de la descente du Crêt Bouvard.
Sans ressources, il touchait le pain de la commune et 5Fr par mois. Pour soccuper, il confectionnait des dents de râteaux et réparait des seaux. Il descendait au village chercher son pain et son tabac et, lhiver, lorsquil ne pouvait pas se déplacer, cétait Maximin SAINTOYEND (ou Andréa) qui lui apportait ses provisions.
Ce MERMET avait une soeur qui se serait mariée à l'Embossieux.
Tiré de louvrage du Chanoine André Vuillermoz
" Deux villages en parenté La Pesse Les Bouchoux "