Général d'Empire
Il est né au Quesnoy (Nord) le 9 mai 1772 et mort le 28 octobre 1837.
Son père était le chef de brigade Albert Mermet, tué le 29 fructidor an II au combat de Freligne,
Le 10 mai 1788 il entre dans la cavalerie, où il sert jusqu'en 1791, date à laquelle il quitte la France avec le 39e régiment pour participer à la campagne des Antilles contre les royalistes.
De retour en France, il est nommé chef d'escadron au 7e régiment de hussards le 22 brumaire an II et devient colonel du 10e un mois après, puis général de brigade le 28 brumaire an III.
Nommé chef d'État-major du général Hoche, il noue avec ce dernier des relations d'amitié.
En l'an VIII, il rejoint l'armée d'Italie, à l'occasion de la campagne d'Italie, il prend part aux combats sur la rive gauche de la Stura, est blessé à l'affaire de Molino, et se signale de nouveau au village de Valleglo.
Il reçoit la Légion d'honneur le 23 vendémiaire an XII, et devient commandeur de cet ordre le 25 prairial de la même année. Il est alors attaché à l'arrondissement électoral de Nîmes.
Le 1er février 1805, il est nommé général de division.
Napoléon lui confère le titre de baron de l'Empire en 1809, et lui donne l'ordre de se rendre en Espagne, où il se fait particulièrement remarquer à l'attaque de Vilaboa.
Après avoir battu les Anglais au village d'Elvina, il participe à la prise de Ciudad Rodrigo, dont la capitulation a lieu le 10 juin 1810. Commandant de la cavalerie de l'armée du Portugal en 1813, le général Mermet soutient, en 1814, sa réputation de bravoure à l'affaire du Mincio.
À la Restauration, il est nommé inspecteur général de cavalerie dans les 6e, 1e et 19e divisions militaires, chevalier de Saint-Louis le 27 juin 1814, enfin grand officier de la Légion d'honneur le 23 août de la même année. Il est à Lons-le-Saunier le 13 mars 1815, lorsque le maréchal Ney le charge de se rendre à Besançon pour en prendre le commandement au nom de Louis XVIII. Le 14, au moment de partir pour sa destination, le maréchal le fait prévenir qu'il a d'autres ordres à lui donner : il doit bien aller à Besançon, mais pour y commander au nom de l'Empereur. Mermet refuse d'obéir et se voit ordonné de garder les arrêts.
Lors de la seconde Restauration, le général Mermet est rappelé aux fonctions d'inspecteur général de la cavalerie. Il est fait vicomte (12 février 1817, confirmé par lettres patentes du 3 mars 1818), et devient gentilhomme du roi en 1821, Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (août 1823), puis aide-de-camp de Charles X en 1826.
Fait Grand officier de la Légion d'Honneur le 23 août 1834, il meurt le 28 octobre 1837, à l'âge de 65 ans et est inhumé au cimetière du père Lachaise.
Son nom est gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile sur la 8e colonne